Rapport d’Oxfam : les pauvres, 1er déracinés par le changement climatique

D’après l’ONG Oxfam, entre 2008 et 2016, les populations des pays à revenu faible et intermédiaire faible ont été 5 fois plus susceptibles d’être déplacées à cause de catastrophes climatiques extrêmes et soudaines que les habitants de pays riches. Rien qu’en 2016, 23,5 millions de personnes ont été déplacées à cause de catastrophes climatiques extrêmes, dont la survenue est amplifiée par les bouleversements du climat, notamment les inondations et les tempêtes. Ces évènements, auxquels s’ajoutent la montée du niveau des mers, les épisodes de sécheresses, les phénomènes d’érosion… affectent les récoltes et menacent les moyens de subsistance et la sécurité des populations. Le risque de déplacement des populations explosent.

L’ONG lance un cri d’alarme dans un rapport téléchargeable « Déracinés par le changement climatique » en proposant un ensemble de recommandations à l’adresse des décideurs. Elle rappelle notamment que les femmes, les enfants et les communautés locales sont affectées de manière disproportionnée par le changement climatique. Les femmes déplacées sont tout particulièrement exposées aux risques de violences et peinent à trouver de l’aide et des financements.

Oxfam adresse donc un ensemble de recommandations à l’égard des décideurs, notamment pour financer des mécanismes d’aide envers les pays les plus exposés au réchauffement climatique et mettre en place une protection internationale des personnes forcées à traverser les frontières à cause de catastrophes naturelles et de catastrophes climatiques.